Message du président de la Confédération Nationale des AFC
Chers amis,
Il y a quelques jours, contre toute attente, le Sénat a adopté la proposition de loi du parti socialiste qui vise à punir les sites Internet diffusant des informations biaisées*.
Cette loi est injuste, néfaste pour les femmes et les familles, et son application dangereuse.
C'est pourquoi les AFC suivent attentivement les débats parlementaires, pour engager dès que possible les recours juridiques appropriés et pour assister les associations et les personnes mises en difficulté par cette loi inique.
Pour conduire cette action, nous avons besoin, plus que jamais, de votre engagement et de votre soutien financier.
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Faut-il laisser interdire toute information sur les risques de l'avortement et créer dans les faits un délit d'opinion ?
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Les Français et les professionnels de santé s'alarment du nombre toujours très élevé d'IVG. Comment, dans ce contexte, accepter que les alternatives à l'avortement soient si peu visibles auprès des jeunes femmes et des couples ?
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Nous ne pouvons laisser l'idéologie du "tout avortement" avancer pas à pas sans réagir.
Croyez-moi, nous devons réagir dès maintenant : ce projet de loi remet en cause notre liberté de comprendre, de parler, d'agir et d'accompagner ceux et celles qui sont dans le désarroi. Et ce, au cœur même de leur humanité : la relation à l'autre et le don de la vie.
Nous ne pouvons pas nous taire.
Merci de votre aide.
Je compte sur vous,
Jean-Marie Andrès
Président de la CNAFC
PS : nous vous tiendrons au courant des actions menées, semaine après semaine.
* Si Internet n'est pas ciblé nominativement dans le texte adopté par les sénateurs, le fonds demeure : "Cet amendement complète les dispositions relatives au délit d'entrave par pressions morales et psychologiques, en précisant que celles-ci peuvent avoir été exercées par tout moyen à l'encontre des personnes cherchant à s'informer sur une IVG" indique la rapporteure, Stéphanie Riocreux.